Au-delà du bonheur

Présentation du livre

C'est l'étrange pouvoir d'une petite fille surdouée qui ne peut pas s'empêcher de manger les mots ; la quête désespérée d'un magnat du pétrole pour apprendre à rire ; l'histoire d'une musicienne de talent qui a fuit le monde pour vivre sur une île déserte ; l’étonnante reconversion professionnelle d'un philosophe qui a choisi de devenir plombier pour être heureux... Drôles, poétiques, malicieuses, absurdes, les nouvelles du recueil « Au-delà du bonheur » forment une mosaïque tourbillonnante de personnages et de situations.

 De sa plume élégante et habile, Paul Senoï nous raconte ces destinées extraordinaires qui se cherchent, et révèle nos caprices intérieurs.

 Le recueil contient les dix nouvelles suivantes :
 - L’indigestion de la petite Gouba 
 - La dernière leçon du Maître Zen 
 - La couleur du pétrole 
 - Le poète sans visage 
 - Un goût d’apocalypse 
 - « Ouvre les yeux et rends-nous le monde ! » 
 - C’est Gandhi qu’on assassine 
 - La harpe désaccordée 
 - La cocaïne des fleurs 
 - Au-delà du bonheur

Prix : 0,99 €
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Commentaire

C'est un livre infiniment positif et drôle, peut-être celui que j'ai pris le plus plaisir à écrire jusque-là. J'habitais Paris à l'époque, et avant de sombrer dans la dépression urbaine généralisée, que je devais fuir deux ans plus tard en courant, j'avais mis tout mon énergie, ma joie d'artiste pour qui rien n'était encore impossible, au service de ces histoires agréables, simples et lumineuses.

Si je devais me confier à la manière de Flaubert qui avouait sans honte : "Madame Bovary, c'est moi" (sans honte, parce que, tout de même, ça fait un peu tapette), je dirais à mon tour, que Joseph, c'est moi. Le plombier, c'est moi. Ancien philosophe, désabusé par la pensée, par la réflexion, qui a choisi de vivre sans se prendre la tête, et de goûter aux joies simples de la vie : pour qui le plus grand bonheur, la plus grande harmonie, est de téter sa bière du soir avant de s'endormir les yeux béats et bercés par les étoiles. 

Mais il faut croire que certains sont maudits, et ne peuvent prendre leur pied qu'en étant divisés, coupés du bien-être, condamnés à se torturer continuellement l'esprit, et ne pouvant renoncer à pratiquer l'impertinence la plus grande et le blasphème quotidien. Il doit certainement exister une troisième voie, entre la plomberie et la philosophie... Ne serait-ce pas, l'écriture ?

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